Le mot du bâtonnier

L’année 2021 est morte ! Avec son cortège de malheurs, j’espère !

Vive l’année 2022 !

Depuis 2019, vous m’avez confié les rênes du Barreau de Brazzaville et j’ai toujours œuvré pour que notre Barreau présente un meilleur visage, en le plaçant dans la rampe menant dans l’orbite de l’excellence.

Malgré les efforts consentis par les Avocats du Barreau de Brazzaville, j’ai toujours ce sentiment permanent qu’il nous manque encore quelque chose : la culture de l’Avocat.

La culture de l’avocat implique un certain état d’esprit, une communauté et un mode de vie dans lesquels le respect de l’éthique et des principes déontologiques ont droit de cité.

Cette absence de culture de l’avocat fait que nous sommes plutôt un conglomérat d’Avocats où chacun se préoccupe plus de ses intérêts personnels que de l’intérêt général plutôt qu’un Barreau. 

L’année 2022 est porteuse d’espoir.

C’est l’année du 30ème anniversaire de la loi n °026-92 du 20 Août 1992.

C’est l’année des Trente (30) ans de notre Barreau. Trente (30) ans, c’est l’âge adulte.

Jean Gabriel Domergue disait :

« A 15 ans, on veut plaire ; A 20 ans, on doit plaire ; A 40 ans, on peut plaire ;»
« Mais, ce n’est qu’à 30 ans qu’on sait plaire. »

2022 est donc le moment pour plaire.

Pour plaire, nous devons acquérir la culture de l’avocat.

La culture de l’avocat fera que :

• Les Avocats paieront spontanément leurs cotisations ordinales ;

• Les Avocats assisteront nombreux aux Assemblées Générales et que l’éternel problème de quorum ne se posera plus ;

• Les Avocats participeront massivement et, à l’heure, aux activités organisées par le Barreau sans se faire prier ;

• Les membres du Conseil prendront au sérieux la mission qui est la leur.

C’est alors que nous serons véritablement et effectivement un Barreau.

Puisse l’année 2022 nous conduire inexorablement vers cette transformation.

Bonne et heureuse année 2022 et plein succès dans l’exercice de notre beau métier, le métier d’Avocat.